Anxieuse moi ? Jamais !

Anxieuse moi? Jamais !
Photo by Kat J on Unsplash

Le confinement, du moins tel que nous l’avons connu, est terminé depuis quelques jours. Force est de constater que les torrents d’encre et de salive qui irriguent la peur sont encore tumultueux.   Il est donc légitime de se poser des questions sur l’avenir.  Qu’est-ce qui va se passer après ?

Cette période que nous venons de vivre a parfois mis notre mental à rude épreuve : fatigue émotionnelle, troubles du sommeil, stress, peur de l’autre, troubles de l’humeur, altération du jugement etc… Et ici j’aurais bien voulu pouvoir écrire : tout cela est maintenant derrière nous. Ce serait mentir que d’affirmer cela. Même si tout cela était vraiment derrière nous, ce qui est vrai pour les personnes qui ont bien pris soin d’elles-mêmes, il persiste tout de même un sentiment diffus d’inquiétude.  

Une inquiétude qui s’accompagne de fatigue, d’irritabilité, de manque de concentration et d’incapacité à contrôler les situations. C’est l’anxiété. Elle se manifeste aussi par des palpitations cardiaques, de la tension musculaire,  une sensation d’étouffement, de la transpiration excessive, des bouffées de chaleur et de froid, une sensation de boule dans la gorge ou des nœuds dans l’estomac, des insomnies…

L’anxiété est une peur sans raison valable.  La peur est utile et adaptative car elle obéit à un mécanisme biologique dont le but est de nous protéger, de garantir notre survie en nous faisant prendre conscience d’une menace pour déclencher la réaction appropriée. Quand ce système de défense se dérègle, il surestime le danger et réagit de façon disproportionnée.

L’abondance d’informations souvent contradictoires que nous connaissons actuellement est très anxiogène. Comme nous ne sommes pas égaux devant l’anxiété, certaines personnes vont y plonger pendant que d’autres tiendront le coup tant bien que mal. En effet, les troubles anxieux  (c’est le terme médical) sont davantage présents chez les personnes divorcées ou séparées, les individus veufs, vivant seuls ou sans enfants, chômeurs ou inactifs, à revenus faibles, ou encore établis en milieu urbain. Les événements de vie traumatisants (maladie ou perte d’un être cher, séparation affective précoce, accident, agression, etc.) ou jugés comme négatifs font grimper également le risque de développer un trouble anxieux. Le dé-confinement actuel, avec toutes les imprécisions qui l’accompagnent, est un facteur déclencheur ou aggravant du fait de l’incertitude face au futur, de l’impossibilité de planifier quelque chose pour après… Et cela peut concerner tout le monde, pas seulement les personnes « à risque » citées ci-haut.

Que vous soyez anxieuse ou pas, les conseils suivant peuvent vous être utiles :  

-          Une alimentation saine : éviter (ou réduire)  le café, l’alcool, les graisses ;

-          Une pratique sportive régulière ;

-          Respiration consciente : cohérence cardiaque ou yoga,  pleine conscience ;

-          Relaxation ;

-          Autohypnose.

 

 Pourquoi ne pas profiter de cette période transitoire pour faire le point sur vos valeurs et vos croyances ? Votre anxiété cache peut-être quelque chose de plus profond ! Le moment est bien choisi pour un coaching génératif.

Eugène Mpundu, Coach de Vie

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