Je dois, il faut ...

J’ai souvent entendu dans mon cabinet ou dans mon entourage des phrases comme « Je dois… », « Il faut… », « De toutes façons je n’ai pas le choix… ». Par exemple : «  je dois m’occuper de mes enfants, les laver, les conduire à l’école, leur préparer à manger, je suis une mère solo, je n’ai pas le choix ». La réalité c’est que j’ai fait le choix d’avoir des enfants et de m’en occuper. Les réveiller le matin, les préparer pour l’école, les y conduire et aller les récupérer à la sortie de l’école, leur préparer à manger… ce sont des occupations inhérentes à ma responsabilité en tant que parent. J’aurais aussi pu faire le choix de ne pas avoir d’enfants. Tout choix entraine un renoncement. Le non-choix implique l’immobilité. Le fait que j’aie choisi d’avoir des enfants ne signifie pas que tout sera facile. C’est une expression de ma liberté. Si je me place dans une posture de devoir ou d’obligation, je le ferai payer à quelqu’un, tôt ou tard. N’entend-on pas souvent les phrases comme « après tous les sacrifices que j’ai fait pour vous, c’est comme ça que vous me remerciez ? Et bien à partir d’aujourd’hui, c’est fini. Vous allez vous faire à manger tous seuls ! ». Et le soir même, on se remet aux fourneaux pour préparer le diner. Ou peut-être le lendemain !

Imaginez que vous êtes en randonnée et vous arrivez dans une clairière où débouchent trois chemins. Qu’allez-vous faire ? Vous immobiliser et attendre ? Vous risquez d’attendre longtemps. Prendre le chemin de gauche ? Celui de droite ? Prendre celui du milieu et rebrousser chemin au bout de quelques mètres ? Vous allez prendre une décision et vous y tenir ou pas. C’est votre liberté. Derrière la décision que vous allez prendre, il y a un besoin à satisfaire. Si les différents chemins sont pourvus de panneaux qui donnent des indications sur les endroits où ils mènent cela facilitera votre choix. Sinon, vous allez prendre le temps de vous écouter avant de décider. Vous pouvez également décider d’explorer quelques mètres de chaque chemin avant de jeter votre dévolu sur l’un d’eux. Une fois que vous avez fait votre choix, vous renoncez à suivre les autres chemins.

Tous mes choix sont sous-tendus par un besoin à nourrir. Si j’arrive à nommer mes besoins, je rends ma vie plus fluide. Les besoins sont souvent comme des poupées russes. Et quand on prend le temps d’ouvrir les poupées les unes après les autres, on tombe souvent sur un besoin universel, partagé par tous les êtres humains. Le besoin de se sentir vivant en est un.

Explorer mes sentiments, ses besoins et mes valeurs nécessitent un apprentissage. Je peux m’y lancer tout seul à l’aide d’ouvrages dont certains sont très inspirants. Je peux aussi choisir de me faire accompagner sur ce chemin par un professionnel de l’écoute, un thérapeute ou un coach de vie.

Je m’appelle Eugène Mpundu, je suis Coach de Vie.

 

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