Se pourrir la vie !

Se pourrir la vie.  Photo de Connor Meakins sur Unsplash.com
Se pourrir la vie. Photo de Connor Meakins sur Unsplash.com

Vous trouvez que votre vie n’est pas assez compliquée comme ça ! Vous voulez la compliquer d’avantage ? C’est facile : continuez à vous entêter  à rester tard au bureau, à vous mettre dans tous vos états quand vous êtes bloqués dans un embouteillage, à hurler après votre fils qui vous réclame juste un peu d’attention, à …  Oui, vous pouvez mieux compléter ces trois petits que je ne pourrais le faire.

Et pourtant,  comme nous le dit Marie Andersen dans son excellent livre « l’art de se gâcher la vie »,  se gâcher la vie est un choix, pas une fatalité. C’est un art pernicieux auquel nous consacrons parfois beaucoup d’énergie. Et elle poursuit en nous expliquant que « pour cesser de s’empoisonner l’existence, il faut accepter l’imperfection de la vie, des autres et de soi-même, ainsi que la finitude de toute chose et la solitude de l’existence ».

Sommes-nous vraiment conscients que nous sommes en train de nous gâcher la vie quand nous nous trouvons dans une de ces situations qui nous font parfois « péter les plombs » ? Et si ces « pétages de plomb » survenaient surtout quand nous fonctionnons en mode « automatique » ? Sommes-nous vraiment présents dans notre vie ? Avons-nous conscience que nous ne sommes que des manifestations limitées dans le temps et l’espace de quelque chose de plus grand que nous auquel nous appartenons ?

Le Docteur François Bourgognon, dans son livre « Ne laissez pas votre vie se terminer avant même de l’avoir commencée » nous propose l’exercice suivant : « Imaginez que vous n’avez plus que 24 heures à vivre, mais que vous ne pouvez le dire à personne. Qui iriez-vous voir et que feriez-vous ? Réfléchissez à cette question, prenez tout le temps qu’il faut et visualisez cette scène ».

Connaissez-vous Bronnie Ware, Cette infirmière australienne qui a travaillé longtemps en soins palliatifs ?  Elle a recueilli les regrets des patients qu’elle a accompagnés durant leurs dernières semaines de vie. Cela donne la liste suivante :

  •          Regret n°1 : « Je regrette de ne pas avoir eu le courage de mener une vie en restant fidèle à moi-même, plutôt que la vie que les autres attendaient de moi.»
  •          Regret n°2 : « Je regrette d’avoir travaillé autant. »
  •          Regret n° 3 : « Je regrette de ne pas avoir eu le courage d’exprimer mes sentiments.»
  •          Regret n°4 : « Je regrette de ne pas être resté en contact avec mes amis.»
  •          Regret n°5 : « Je regrette de ne pas m’être permis d’être plus heureux.»

       Et alors ? On fait quoi maintenant que l’atmosphère est plombée ? On rigole un bon coup et on se dit qu’il est peut-être temps de commencer à réfléchir sur ses valeurs, sur ce qui est vraiment important dans notre vie, sans plus attendre…

 

Je m’appelle Eugène Mpundu, je suis Coach de Vie.

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Commentaires: 1
  • #1

    Christophe Kimmich (mercredi, 10 novembre 2021 11:02)

    Bonjour Eugène,
    Je retrouve bien certaines situations que tu décris.
    C'est un beau résumé de comment saborder son navire en se concentrant sur les moins beaux moments de sa vie.
    Merci pour ce partage ☺️ et ce recentrage.